Les portiques de sécurité nouvelle génération sont des détecteurs à balayage corporel. Aussi appelés scanners corporels, ces dispositifs sophistiqués servent à contrôler que personne ne transporte d’article prohibé.
La technologie décèle avec une efficacité à toute épreuve les articles les mieux dissimulés, y compris sur la peau ou sous les vêtements. Il s’agit notamment de liquides, de matières explosives et d’armes en tous genres, métalliques, comme non métalliques.
Il existe deux types de scanners d’aéroport :
Les ondes millimétriques sont d’usage courant dans les foyers, via les téléphones cellulaires, la box wifi ou les fours micro-ondes. Ces rayonnements non-ionisants sont similaires à ceux qui participent au fonctionnement de ce type de scanner corporel. Ils interagissent avec l’épiderme des personnes à une profondeur maximale de 1 mm. Ils ne sont pas suffisamment chargés en énergie pour traverser les tissus de la peau. Le scanner émet des radiofréquences dont une infime partie est absorbée par la surface de la peau. La plus grande partie est réfléchie jusqu’à des capteurs sensoriels pour présenter au contrôle une image en 3D.
C’est la rétrodiffusion du rayonnement par la peau qui est observée. Les responsables de la sûreté aéroportuaire ne voient pas les objets, mais ils décèlent une anomalie lorsque la peau est altérée. Ils procèdent alors à une fouille corporelle plus poussée. Le niveau d’irradiation est mille fois moindre qu’une radiographie médicale classique.